Crecimiento, empleo y equidad: el nuevo papel del Estado


Revista de Trabajo – Nueva Epoca, Ano 11, n° 13, Ministerio de Trabajo, Empleo y Seguridad Social, Buenos Aires (Argentina) 2015, p. 91-110.

Économie politique des capitalismes. Théorie de la régulation et des crises


Grand Repère Manuel, La Découverte, Paris, Octobre 2015

Pourquoi le régime de croissance des trente glorieuses s’est-il enrayé ? Comment expliquer que les innovations financières aient d’abord accéléré la croissance avant de déboucher sur une crise majeure ? L’euro, supposé unifier le vieux continent, ne creuse-t-il pas une fracture Nord-Sud ?
La théorie de la régulation répond à ces questions. Lors de sa création, dans les années 1970, elle a emprunté à Marx l’analyse de la dynamique du capitalisme, à l’école des Annales la nécessité d’une mise en perspective historique longue, aux post-keynésiens les outils de la macroéconomie. Depuis, elle n’a pas cessé de retravailler ses concepts, ses méthodes, et d’étendre son champ d’application. Aujourd’hui, sous l’hypothèse fondatrice du rôle déterminant des institutions et de leur architecture, elle est une économie politique qui explique les régimes de croissance stabilisée et leurs crises, avec une attention particulière à l’articulation de l’économique et du politique.
Cet ouvrage expose les notions centrales de la théorie de la régulation en les situant par rapport aux théories orthodoxes, mais aussi aux différentes alternatives hétérodoxes. Ce manuel d’économie politique, sans équivalent, synthétise plusieurs décennies de travaux d’un réseau international de chercheurs.

L’avenir du capitalisme ?


 

Présentation au JECO 2015 Théâtre des Célestins (REPLAY) (2015... pour Les journées de l’économie  le 15 Octobre 2015

 

Entre crises et rebonds: un futur ouvert à tous les possibles


Le Monde, les Journées de l’Economie, p. 11, 11 Octobre 2015

Analyse institutionnaliste des inégalités à l’époque de la mondialisation (Une)


Analyseinstitutioninegalites1à Tunis (Ecole Supérieure de Commerce) à l’invitation de l’Ambassade de France à Tunis, 16 décembre 2014.

Mundos de la desigualdad (los): un analisis a partir de la teoria de la regulation y una respuesta a Thomas Piketty


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Editorial Octubre, Buenos Aires, 2014.

Prefacio: Julio C. Neffa y Demian Panigo,

Traduccion: Irene Brousse, Patricia Brousse y Julio C. Neffa.

 

La desigualdad es el tema de la hora. Parece haber dejado de ser algo que solo interesaba a sociólogos y cientistas políticos, y en los últimos tiempos irrumpió en el gran escenario de la mano de tres hechos relevantes: el discurso de Barack Obama sobre el Estado de la Unión en 2013; la conferencia pronunciada en octubre de 2014 por Janet Yellen, la presidenta del Sistema de la Reserva Federal; y la aparición del libro de Thomas Piketty, El capital en el siglo XXI, ya convertido en un best seller a nivel mundial.

Para Robert Boyer, quizás el principal animador de la escuela de la regulación, el enfoque de Piketty es extremadamente rico pero está lejos de ser convincente. Y en Los mundos de la desigualdad demuestra que no está a la altura del análisis histórico de largo plazo que realiza, que no es evidente que ese mecanismo genérico explique la configuración de las economías basadas en un compromiso industrialista y, finalmente, que la solución que propone no es realista.

Según el autor, la cuestión de las desigualdades debe partir de la especificidad del contexto nacional en un período histórico. Y por lo tanto abre un espacio para la acción política, creadora de modos de desarrollo contrastados. A pesar de la mundialización y de una interdependencia creciente de las economías nacionales, lo que Boyer nos viene a decir es que la profundización de las desigualdades no tiene por qué ser un destino ineludible.

Protection sociale dans les pays émergents (La) : continuités historiques et nouveautés


Les cahiers français, n° 381, « Quel avenir pour la protection sociales? », La documentation française, juillet-août 2014, p. 63-69.

Le capital au XXIe siècle : De l’Analyse historique comparative à une théorie du capitalisme ? Quelques questions et proposition


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Présentation au séminaire de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales du 21 mai 2014 de l’ouvrage de Thomas Piketty  : Le capital au xxie siècle .

Foreword: From ‘Japonophilia’ to indifference? Three decades of research on contemporary Japan


In The Great Transformation of Japanese Capitalism, Edited by Sébastien Lechevalier (translated by J.A.A. Stockwin), Routledge, London and New Yorkn 2014

Industrie compétitive en France et dans le monde (une)


 » Compte tenu de l’actualité des discussions sur le devenir industriel de la France , il peut être éclairant de faire retour sur un article datant de 1982. Il diagnostiquait la plupart des faiblesses structurelles qui se sont manifestées depuis lors par une désindustrialisation marquée en dépit de diverses tentatives de  politique industrielle et ou d’innovation alternatives. Quelles leçons tirer de cet écart entre diagnostic et capacité  de la politique économique à infléchir une trajectoire nationale peu favorable ?   »

  • Commentaires d’une présentation de Xavier Ragot intitulée « La France a-t-elle un modèle productif? », séminaire du 24 octobre 2013 Centre Cournot pour la recherche en économie, Paris.
  • Ecrit en collaboration avec Michel Aglietta, Publié dans Une politique industrielle pour la France, La documentation Française, Paris 1982, p. 307-348.
  • Actes des journées de travail des 15 et 16 Novembre 1982 : Une politique industrielle pour la France.(En collaboration avec Michel Aglietta)
  • Pôles de compétitivité, stratégie industrielle et politique économique Couverture Orange CEPREMAP‑CEPII n° 8223, Décembre 1982, 58 p.

Résumé –

Ce travail esquisse une représentation des relations croisées entre situation vis à vis des échanges extérieurs, orientation générale de la politique industrielle et effets sur l’industrie de la politique sociale, économique et financière. Après avoir défini un pôle de compétitivité par les multiples effets d’entraînement qu’il exerce dans l’ensemble du système productif, on montre que les difficultés actuel­les de rééquilibre du commerce extérieur français tiennent pour une large part au faible nombre et à la fragilité de ces pôles. De fait la compétitivité globale dépend de façon cruciale de l’ensemble des formes d’organisation propres à chaque pays, qu’elles concernent les relations professionnelles du travail, les relations entre grande industrie et sous‑traitance, le pouvoir d’impulsion de l’Etat sur l’innovation technique et industrielle, la qualité de la formation générale et professionnelle et celle de ses liens avec l’industrie. C’est précisément dans ces divers domaines que le papier suggère des axes stratégiques pour une politique industrielle tenant compte de la gravité de la présente crise. On insiste ainsi tour à tour sur le rôle fondamental de la compétitivité acquise par une suprématie concer­nant la qualité, l’importance de la diffusion des nouvelles technologies à l’ensemble des branches, l’intérêt de relations directes entre utilisateurs et producteurs. Selon la problématique développée, la gestion de la contrainte extérieure devrait être pragmatique et diffé­renciée car orientée par rapport à l’objectif essentiel de constitution à terme de nouveaux pôles de compétitivité. On examine enfin les risques de conflit de cette politique industrielle avec la politique macroécono­mique. On souligne ainsi les possibilités d’antagonisme entre compétiti­vité et emploi ‑tout au moins à moyen terme‑, entre politique de désin­flation et transfert d’une partie significative du revenu en direction de l’industrie. On montre enfin les effets défavorables sur l’industrie d’une politique de change inadéquate et on plaide en faveur d’une meilleure articulation entre politique industrielle et gestion straté­gique du change. Le travail insiste en conclusion sur la nécessité de définir de nouvelles règles du jeu et de construire progressivement de nouvelles formes d’organisation. L’innovation économique et sociale plus encore que technologique est sans doute au cœur des années quatre-vingt.

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