Économie politique des capitalismes. Théorie de la régulation et des crises


Grand Repère Manuel, La Découverte, Paris, Octobre 2015

Pourquoi le régime de croissance des trente glorieuses s’est-il enrayé ? Comment expliquer que les innovations financières aient d’abord accéléré la croissance avant de déboucher sur une crise majeure ? L’euro, supposé unifier le vieux continent, ne creuse-t-il pas une fracture Nord-Sud ?
La théorie de la régulation répond à ces questions. Lors de sa création, dans les années 1970, elle a emprunté à Marx l’analyse de la dynamique du capitalisme, à l’école des Annales la nécessité d’une mise en perspective historique longue, aux post-keynésiens les outils de la macroéconomie. Depuis, elle n’a pas cessé de retravailler ses concepts, ses méthodes, et d’étendre son champ d’application. Aujourd’hui, sous l’hypothèse fondatrice du rôle déterminant des institutions et de leur architecture, elle est une économie politique qui explique les régimes de croissance stabilisée et leurs crises, avec une attention particulière à l’articulation de l’économique et du politique.
Cet ouvrage expose les notions centrales de la théorie de la régulation en les situant par rapport aux théories orthodoxes, mais aussi aux différentes alternatives hétérodoxes. Ce manuel d’économie politique, sans équivalent, synthétise plusieurs décennies de travaux d’un réseau international de chercheurs.

L’avenir du capitalisme ?


 

Présentation au JECO 2015 Théâtre des Célestins (REPLAY) (2015... pour Les journées de l’économie  le 15 Octobre 2015

 

A quoi servent les économistes?


Interview France Culture, les Matins de l’économie, le 13 octobre 2015

Entre crises et rebonds: un futur ouvert à tous les possibles


Le Monde, les Journées de l’Economie, p. 11, 11 Octobre 2015

A world of contrasted but interdependent inequality regimes: China, United-States and European Union


Review of Political economy, Vol. 27, n° 4, October 2015, p. 481-517.

 

Abstract:

A number of contemporary paradoxes warrant explanation. First, in China, economic development has reduced poverty but dramatically increased inequalities. Second, the finance-led growth regime of North America has brought about a rupture with the Fordist Golden Age, causing a surge of inequality because of quite specific spill-over effects from the economy to policy. Third, the Eurozone crisis is often perceived as reflecting the limits of welfare states and the ideal of social equality, but some countries continue to exhibit an extended welfare system, moderate inequalities and a dynamic innovation and production system. To explain these paradoxes, this article applies a socio-economic approach based upon the concept of inequality regimes. Conventional interpretations stress the universality of the mechanisms that widen individual inequalities within each nation-state but reduce the hierarchy of national standards of living. This analysis, however, concludes that China, North America and Europe do not follow the same trajectory at all, since they have developed contrasting regimes of inequality that co-evolve and are largely complementary at the global level. This suggests an alternative to the hypothesis of an irreversible globalization of inequality.

Desigualdades y el nuevo papel del Estado en America Latina


PUNTO UDG /ENTREVISTA Robert Boyer por Héctor Farina , Radio UdeGOcotlan Mexico, septiembre 2015

Einer, der anders denkt: Der französische Regulationstheoretiker


Gessellschafts Forschung, 1, 2015, p. 16-19.

L’accord entre Athènes et ses créanciers est inefficace et dangereux


Le Monde, 4 septembre 2015, p. 6. (version complète)

Face à l’UE les Grecs ont servi de bouc émissaire


788573-watching-developments-as-greek-rescue-efforts-shelved-by-european-finance-chiefs

Interview de Vittorio de Filippis, Libération, Mercredi 30 juin 2015, p. 16-17.

« Das Kapital im 21.Jahrhundert » aus regulationsthoretischer Sicht


Berliner-Debatte-Initial-15-1
Berliner Debatte Initial 1 (2015), p. 21-36

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