Avec Pascal PETIT, Relations between Technology Capital and Labour, DIETTRICH & MORLEY, Commission of the European Communities, 1981, p. 51-69.
Avec Pascal PETIT, Informacion Comercial Espanola (Ministerio de Economia y Comercio), Revista de Economia, n° 577, Septembre 1981, p.10-20.
Couverture Orange CEPREMAP, n° 8108, mai 1981
Critiques de l’Économie Politique, n° 15-16, Avril-Juin 1981, p.185-228.
Couverture Orange CEPREMAP, n° 8105, février 1981.
Résumé: Prolongeant l’article antérieur ce travail propose une interprétation des raisons économiques et sociales aux transformations profondes que connaît, depuis une dizaine d’années environ, le « marché du travail ». Après avoir défini et discuté la notion de rapport salarial, on montre comment la nature de ce dernier joue un rôle essentiel dans l’établissement du mode de développement propre à chaque grande période historique. Dans les périodes de grande crise on observe au contraire la remise en cause du rapport salarial antérieur et les tentatives de constitution de nouvelles formes de ce dernier. La période actuelle ne constitue pas une exception : en un sens l’ensemble des mouvements concernant le développement des formes précaires d’emploi, la remise en cause de la forme antérieure des négociations collectives, l’évolution du droit du travail lui‑même, etc… dérivent en fait de l’entrée en crise de ce qui avait été le moteur de la croissance au cours des vingt cinq dernières années. La caractérisation de la forme originale que prend la crise conduit alors à avancer diverses hypothèses concernant les évolutions possibles du rapport salarial au cours des prochaines années.
Avec Pascal PETIT,
Cambridge Journal of Economics, Vol. 5, n° 1, p. 47-58.
Résumé : Une analyse statistique comparée des six principales économies européennes fait ressortir le caractère général du mouvement de désindustrialisation tout particulièrement après 1973, même si ce mouvement est initié dans certains pays tel le Royaume‑Uni depuis le milieu des années soixante. Compte tenu du rôle moteur exercé par l’industrie, ce mouvement n’est pas sans conséquence sur les
perspectives de croissance et donc d’emploi des autres secteurs. Cette même analyse statistique fait apparaître que les facteurs de divergence des secteurs industriels tendent à l’emporter sur ceux de convergence, tout au moins à partir de la fin des années soixante. En conclusion, dès lors que seraient bloquées au niveau mondial les possibilités de croissance de la demande de produits industriels, il faut s’attendre à une inflexion durable des perspectives d’emploi industriel et même total. Tout le problème est alors de définir un ensemble de politiques économiques suffisamment novatrices et efficaces pour enrayer un mouvement cumulatif de montée du chômage dans la quasi‑totalité des pays européens.