Symposium On Isabelle Ferreras’ Firms as Political Entities: Saving Democracy Through Economic Bicameralism, Cambridge, Cambridge University Press, 2017. Review Symposium, Socio Economic Review, Vol. 19/3, p. 1-15.
Préface à l’ouvrage Les trente glorieuses au Canada, Gérard Boismenu, Del Busso Éditeur, Novembre 2020.
Les Trente Glorieuses?: c’est l’expression consacrée pour désigner la période qui va de la fin de la Deuxième Guerre mondiale jusqu’au «choc pétrolier» de 1973. Ce sont des années de forte croissance économique pour l’ensemble des pays dits développés, notamment pour les pays dévastés par la guerre, comme la France, l’Allemagne, l’Italie, ou le Japon, mais aussi pour les États-Unis et le Canada. C’est d’abord au sujet de la France qu’on a utilisé l’expression pour mettre en évidence des phénomènes de grands changements, pas seulement économiques, mais aussi sociaux, démographiques et culturels. La situation au Québec et dans l’ensemble du Canada s’inscrit dans le même mouvement, mais bien sûr avec des particularités, qui font aussi ressortir les côtés moins «glorieux» de l’époque.
Conférense CLACSO, 8eme Conferencia Latinoamericana y Caribeña de Ciencias Sociales, Cuidad de Buenos Aires, 19-23 de Noviembre 2018
Présentation au séminaire de master « sciences sociales du Japon », 15 novembre 2018
– Lien vers le séminaire (Robert Boyer)
Présentation au Colloque « Gouvernement, Participation et Mission de l’entreprise », Collège des Bernardins, Paris,
16 mars 2018
Dans Travail et subjectivité. Perspectives critiques, Daniel Mercure et Marie-Pierre Bourdages-Sylvain (Dir.), Chapitre 1, Collection Sociologie Contemporaine, PUL (Presses Universitaires de Laval), Canada, 4ème trimestre 2017, p. 13-42.
DESCRIPTION
Ce livre porte sur les rapports entre le travail et la subjectivité dans le contexte des nombreuses transformations en cours dans le monde du travail. Il vise à analyser et à critiquer les nouvelles pratiques managériales qui s’emploient à mobiliser la subjectivité au travail. Les auteurs, sociologues, économistes, psychosociologues, psychanalystes et théoriciens de la gestion, présentent d’abord les changements économiques, organisationnels et socioculturels qui président à la mise en forme du capitalisme contemporain. Ensuite, ils examinent et critiquent les nouvelles pratiques managériales qui visent à mobiliser la subjectivité des travailleurs aux fins de la valorisation du capital. Tout au long de l’ouvrage, les effets psychosociologiques de telles pratiques sont analysés de près, de même que les réponses des travailleurs qui revêtent diverses formes d’opposition et de résistance individuelle et collective.
Ont contribué au présent ouvrage : Guy Bellemare, Marie-Pierre Bourdages-Sylvain, Robert Boyer, Jean-François Chanlat, Pierre-Antoine Chardel, Olivier Cousin, Eugène Enriquez, Vincent de Gaulejac, Fabienne Hanique, Danièle Linhart, Danilo Martuccelli, Dominique Méda, Daniel Mercure, Marcelo Otero, Jacques Rhéaume, Christian Thuderoz et Michel Wieviorka.
Review of Political Economy, January 2016, Vol 28 (1), p. 1-22.