L’Union européenne : Innover ou disparaître


Parution de l’ouvrage L’Union européenne : Innover ou disparaître, Editions Garnier, Paris, Collection  Bibliothèque de l’économiste, n° 62, Série : 1, n° 40

Extrait
Le statu quo et la gestion au jour le jour en réponse à des crises inattendues n’est plus une option. La croyance aux vertus du fonctionnalisme a fait son temps. Par chance, les nouveaux défis définissent des enjeux pour tous les États membres et incitent à construire de nouvelles relations basées sur le principe de subsidiarité et la méthode ouverte de coopération. Une grande bifurcation est d’ores et déjà à l’œuvre mais elle peut passer par des points de catastrophe, tel un effondrement de la zone euro, avant que n’émergent des incitations à la coopération intergouvernementale et à terme la constitution de communs européens. Il faut en outre cesser de mettre en avant le primat de l’économique sur le politique car doit prévaloir l’innovation institutionnelle et organisationnelle et non plus seulement le « solutionnisme » technologique.
L’Europe doit se situer par rapport aux basculements géostratégiques que sont la rivalité systémique des États-Unis et de la Chine, mais aussi le retour des guerres, expression du délitement du multilatéralisme comme principe d’organisation des relations internationales.

 

Que nous enseigne le prix de la Banque de Suède en économie ?


Article, Blog Alternatives Economiques, 20 novembre 2024

Les cinq crises françaises, ou la Ve République dans l’impasse


Article, Alternatives Economiques, Opinion, 16 octobre 2024

Argentina se va a convertir en el laboratorio social del futuro”


Interview de Robert Boyer, Revista Ñ, Clarin.com, Argentine, 22 de julio de 2024

  • El economista francés explica que el mundo se dividió en grandes zonas financieras.
  • En consecuencia, hoy se vive el tiempo de la geopolítica.
  • Sostiene que en Europa, el estado se fortalece.

 

Théorie de la régulation. Un nouvel état des savoirs


 Entendez-vous l’éco ? Poscats  France culture, 9 février 2024, Présentation de l’ouvrage « Théorie de la régulation. Un nouvel état des savoirs » avec Robert Boyer, interview d’Aliette Hovine

À rebours de la théorie néoclassique, les régulationnistes considèrent que le marché n’est pas une entité qui s’auto-régule, mais une construction sociale dont l’équilibre dépend de plusieurs institutions. Cette théorie, qui a émergé en France dans les années 1970, étend aujourd’hui ses analyses à de nouveaux secteurs, et s’enrichit de considérations telles que le genre et l’écologie.

Pour en parler, nous recevons Robert Boyer, qui coordonne l’ouvrage Théorie de la régulation. Un nouvel état des savoirs paru en septembre dernier aux éditions Dunod : « Comment se fait-il qu’on ait négligé pendant trente ans les avertissements des écologistes ? Vous voyez pourquoi ce livre existe : parce qu’il faut remettre en chantier l’analyse à la lumière de ce que nous avons découvert« .

L’économie sociale et solidaire, « béquille » des régimes socio-économiques en crise


article de François Desnoyers sur l’ouvrage L’Economie Sociale et solidaire, Une Utopie réaliste pour je XXUe siècle, Le Monde, n° 24544, Emploi – Livre, 1er décembre 2023

La nouvelle géographie de l’automobile


Alternatives Economiques, Entreprises+, Opinion, paru le 10 novembre 2023

Conférence en l’honneur de Robert Boyer


A N N O N C E

les 27 & 28 novembre 2023, Sorbonne Université, Amphitéâtre LouisLiard, Paris 75005

Conférence organisée par le Centre Cournot, le BIT, l’OFCE et l’Université de Genève. Programme

En crise, le modèle chinois n’a pas dit son dernier mot


Alternatives Eonomiques, 6 octobre 2023

Théorie de la régulation. Un Nouvel Etat des savoirs


Un Nouvel Etat des Savoirs, Editeurs : Robert BoyerJean-Pierre ChanteauAgnès LabrousseThomas LamarcheAssociation Recherche & Régulation, Editions Dunod, Paris, Septembre 2023

Constituée dans les années 1970 à partir des pensées marxistes et keynésiennes, la théorie de la régulation est devenue une approche économique cruciale qui offre une alternative robuste à la théorie néoclassique.
Depuis l’« état des savoirs » publié en 1995, la théorie de la régulation a beaucoup évolué. Elle n’est plus seulement identifiée à une recherche de type macroéconomique (modes de régulation des économies nationales et du capitalisme mondial). Elle traite aussi désormais des entreprises et de champs sectoriels classiques (automobile, agroalimentaire…) comme plus originaux (éducation, santé, ESS, RSE…) ainsi que de problématiques transversales fondamentales (écologie, genre, connaissances…).
Faisant intervenir une centaine d’universitaires spécialistes de divers champs de la socio-économie et prenant en compte cette extension des champs de recherche régulationnistes, cet ouvrage s’impose comme le « nouvel état des savoirs ». Il sera un outil de travail efficace et durable pour la communauté étudiante – du master au doctorat – comme pour les chercheurs et chercheuses avancées et constituera une référence pour intégrer les transformations structurelles de la société à une économie politique renouvelée.

SOMMAIRE DE L’OUVRAGE

Partie A – L’approche régulationniste : cadre heuristique et méthodes.
Partie B – Fertilisations croisées.
Partie C – Terrains et concepts en mouvement.
Partie D – Trajectoires nationales et rapports internationaux.

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