Présentation préparée pour le Séminaire du Centre Cournot «Les fondements et les enjeux de la plate-formisation de l’économie»,Maison des Sciences Economiques, Paris 8 Octobre 2018
Do Globalization, Deregulation and Financialization Imply a Convergence of Contemporary Capitalisms?
Discussion Paper Series 2018 #09: PAR · PUBLIÉ · MIS À JOUR
Abstract
Distinctive political compromises prevailed and explained various brands of capitalism observed from WWII to the early 1990s. Is this key finding by régulation research been still valid given the wide diffusion of common structural changes since the 2000s: slow productivity in the industrialized world, overwhelming impact of finance, rise of inequalities within many Nation-States in response to deregulation, social and political polarization, open conflict between capitalism and democracy, the trading place between mature and emerging economies? These stylized facts challenge most economic theories but they can be explained by an institutionalist and historical approach that also helps in redesigning a relevant macroeconomic approach. Each capitalism brand displays specific complementarities among institutional forms and their growing interactions imply more their complementarity than their frontal competition. Consequently, all capitalisms have been transformed but they do not converge towards a canonical configuration. The rise of nationalist movements may challenge the present international relations but they should not underestimate the economic and social costs of their protectionist strategy.
Prepared for the Research conference “Pushing the Growth Models Agenda Forward”, Max Planck Institute for the Study of Societies, Cologne, May 23 and 24, 2018
Présentation au Colloque « Gouvernement, Participation et Mission de l’entreprise », Collège des Bernardins, Paris,
16 mars 2018
Seminario de la CEPAL, Crecimiento, empleo y equidad, el nuevo papel del Estad , 3 octobre 2013
Moins
Robert BOYER en la UNM – Congreso de Economía Política Internacional 2015 Universidad Nacional de Moreno
Interview pour IddriTV
Une interview de Robert Boyer, chercheur à l’Institut des Amériques, réalisée dans le cadre de la conférence « Une société innovante pour le XXIe siècle » organisée par l’Iddri les 12 et 13 juillet 2013 (iddri.org/Evenements/Conferences-internationales/Une-societe-innovante-pour-le-XXIe-siecle). Robert Boyer rappelle dans cet entretien que contrairement à la crise des années trente, les problèmes à résoudre sont différents. Il en identifie cinq principaux : l’épuisement du partage des gains de productivité (sur lequel nous vivons) ; l’effet négatif de l’environnement sur les modes de vie pour la première fois (exemple de la pollution) ; si les profits vont bien et que la production s’étend, le bien être ne suit pas ; la montée des inégalités ; les effets défavorables des crises financières notamment sur la consommation. Le modèle composite vers lequel nous nous dirigeons doit ainsi résoudre la cohésion sociale, discipliner les marchés financiers, prendre en compte l’environnement dans des mouvements qui combinent à la fois l’innovation au niveau local et la synchronisation par l’État. Il s’agit selon Robert Boyer d’une transition sur une, deux, trois décennies, pour laquelle il faut se donner les moyens. Il revient notamment sur les indicateurs de bonheur ou satisfaction des besoins sociaux, qui sont encore trop peu présents et rendent la transition difficile. Il indique que si la révolution intellectuelle a eu lieu quant à ces indicateurs citant la Commission Stiglitz et Fitoussi), la pratique n’a pas encore suivie. « Nous vivons avec les anciens indicateurs pour piloter une transition avec de nouveaux indicateurs de prospérité ». Robert Boyer recommande de conjuguer deux approches pour mesurer ces nouveaux indicateurs : la réalisation d’enquêtes (indicateur subjectif) associée à des indicateurs objectifs (accès à l’éducation ou à la santé, mortalité infantile, etc)