In Machiko Nissanke and José Antonio Ocampo (editors), The Palgrave handbook of developments economics. Réflexions critiques sur la mondialisation et le développement. Chapitre : Questions méthodologiques et conceptuelles en économie du développement. Manuel de l’économie du développement de Palgrave, Chapiter 6, Palgrave, MacMillan, pages 177-227.
Abstract
Development is not the search for an optimal static macro-equilibrium but it derives from the art of creating, if not miracles, at least virtuous circles in which social values, organizations, institutions and technological systems co-evolve. Development modes are therefore built upon the discovery of possible institutional arrangements that fulfil two conditions: the viability of the accumulation process and a political legitimacy around an implicit or explicit institutionalized compromise. The survey of economic history reveals a limited number of these modes: import substitution development, export-led, foreign direct investment-led and finally based upon low wage and poor welfare. Contemporary China explores a genuine development mode built upon the acute competition between a myriad of local corporatism under the aegis of a party-State. Most of these modes rely upon the resilience of an open world economy. Its stability is not guaranteed given the obstacles to the defense of global public goods and to the creation of new Commons. Last but not least, the merits of an anthropogenetic model based on education, health and culture should not be underestimated.
Keywords
Development mode Regulation theory Accumulation regime Institutionalized compromise Viability
Presentacion powerpoint a la Primera Jornada de Economía, Colegio de Ingenieros de la Provincia de Buenos Aires el 3 de Mayo 2019
Presentation Powerpoint, prepared for the Conference “Current challenges and the future of monetary systems, central banking and financial architecture in Europe and Russia”
RUDN, Moscow, 15 April 2019
Compte-rendu de conf d’hier paru dans Liberté d’aujourd’hui. “L’Algérie rencontre les problèmes typiques d’un régime rentier”: Toute l’actualité sur liberte-algerie.com, Tizi-Ouzou, 20 février 2019
Présentation au séminaire « Las relaciones con Francia y Europa ante los desafios del desarrollo sostenible con igualdad en América Latina y el Caribe », Maison des Amériques, Jueves 6 de diciembre de 2018
Seminario de la CEPAL, Crecimiento, empleo y equidad, el nuevo papel del Estad , 3 octobre 2013
Moins
Robert BOYER en la UNM – Congreso de Economía Política Internacional 2015 Universidad Nacional de Moreno
Interview pour IddriTV
Une interview de Robert Boyer, chercheur à l’Institut des Amériques, réalisée dans le cadre de la conférence « Une société innovante pour le XXIe siècle » organisée par l’Iddri les 12 et 13 juillet 2013 (iddri.org/Evenements/Conferences-internationales/Une-societe-innovante-pour-le-XXIe-siecle). Robert Boyer rappelle dans cet entretien que contrairement à la crise des années trente, les problèmes à résoudre sont différents. Il en identifie cinq principaux : l’épuisement du partage des gains de productivité (sur lequel nous vivons) ; l’effet négatif de l’environnement sur les modes de vie pour la première fois (exemple de la pollution) ; si les profits vont bien et que la production s’étend, le bien être ne suit pas ; la montée des inégalités ; les effets défavorables des crises financières notamment sur la consommation. Le modèle composite vers lequel nous nous dirigeons doit ainsi résoudre la cohésion sociale, discipliner les marchés financiers, prendre en compte l’environnement dans des mouvements qui combinent à la fois l’innovation au niveau local et la synchronisation par l’État. Il s’agit selon Robert Boyer d’une transition sur une, deux, trois décennies, pour laquelle il faut se donner les moyens. Il revient notamment sur les indicateurs de bonheur ou satisfaction des besoins sociaux, qui sont encore trop peu présents et rendent la transition difficile. Il indique que si la révolution intellectuelle a eu lieu quant à ces indicateurs citant la Commission Stiglitz et Fitoussi), la pratique n’a pas encore suivie. « Nous vivons avec les anciens indicateurs pour piloter une transition avec de nouveaux indicateurs de prospérité ». Robert Boyer recommande de conjuguer deux approches pour mesurer ces nouveaux indicateurs : la réalisation d’enquêtes (indicateur subjectif) associée à des indicateurs objectifs (accès à l’éducation ou à la santé, mortalité infantile, etc)