La Grande Transformation de l’agriculture : Lectures conventionnalistes et régulationnistes


agri

 

(en collaboration avec Gilles ALLAIRE) (dir.), Economica-INRA, 1995.

Europe in the world technological competition


avec Bruno AMABLE Structural change and Economic Dynamics, 6 (1995), p. 167-183.

Les politiques de revenu en Europe


9782707123855La Découverte, Paris, 1994.

 

 

 

 

 

income

 

 

En Anglais : The Return to Incomes Policy (avec Ronald DORE & Zoe MARS), Pinter Publishers, London, 1995

From a Series of National Labour Standards to a European MonetaryStandard? Economic Theory and History and the Challenge of European Monetary Union


in Gerhard BOSCH Ed., International Integration and The Regulation of Working Conditions,
Arbeitspapier 1994-5, SAMF, Gelsenkirchen

D’une série de « National Labour Standards » à un « European Monetary


Recherches Économiques de Louvain, Vol. 59, n° 1-2, 1993, p.119-153.

Repris dans Problèmes Économiques, n° 2.358, 12 Janvier 1994, p. 20-28.

 

L’Europe est-elle en retard d’un modèle technologique ?


avec Bruno AMABLE

Économie Internationale, n° 56, 4ème trimestre 1993, p. 61-90.

D’une série de « National Labour Standards » à un « European Monetary Stardard » ?


Recherches Économiques de Louvain, Vol. 59, n° 1-2, 1993,
p.119-153.

La flexibilité du travail en Europe


Fédération Européenne de Recherches Economiques, Paris 1986 et Editions la Découverte, Paris 1987.

En Espagnol: La flexibilidad del trabajo en Europa, Ministerio de Trabajo y Seguridad Social, España, 1986,

9784938661601

 

En Japonais:(R・ボワイエ著『第二の大転換―EC統合下のヨーロッパ経済』井上泰夫訳、藤原書店、1992年)Fujiwara Shoten, 1992, Tokyo

 

 

 

En Italien, La Flessibilita del laboro in Europa (traduction E. Wolleb), Franco Angeli, Milan, 1987

 

Pôles de compétitivité, stratégie industrielle et politique économique


 » Compte tenu de l’actualité des discussions sur le devenir industriel de la France , il peut être éclairant de faire retour sur un article datant de 1982. Il diagnostiquait la plupart des faiblesses structurelles qui se sont manifestées depuis lors par une désindustrialisation marquée en dépit de diverses tentatives de  politique industrielle et ou d’innovation alternatives. Quelles leçons tirer de cet écart entre diagnostic et capacité  de la politique économique à infléchir une trajectoire nationale peu favorable ?   »

Actes des journées de travail des 15 et 16 Novembre 1982 : Une politique industrielle pour la France.(En collaboration avec Michel Aglietta)

                 Couverture Orange CEPREMAP‑CEPII n° 8223, Décembre 1982, 58 p.

Résumé –

Ce travail esquisse une représentation des relations croisées entre situation vis à vis des échanges extérieurs, orientation générale de la politique industrielle et effets sur l’industrie de la politique sociale, économique et financière. Après avoir défini un pôle de compétitivité par les multiples effets d’entraînement qu’il exerce dans l’ensemble du système productif, on montre que les difficultés actuel­les de rééquilibre du commerce extérieur français tiennent pour une large part au faible nombre et à la fragilité de ces pôles. De fait la compétitivité globale dépend de façon cruciale de l’ensemble des formes d’organisation propres à chaque pays, qu’elles concernent les relations professionnelles du travail, les relations entre grande industrie et sous‑traitance, le pouvoir d’impulsion de l’Etat sur l’innovation technique et industrielle, la qualité de la formation générale et professionnelle et celle de ses liens avec l’industrie. C’est précisément dans ces divers domaines que le papier suggère des axes stratégiques pour une politique industrielle tenant compte de la gravité de la présente crise. On insiste ainsi tour à tour sur le rôle fondamental de la compétitivité acquise par une suprématie concer­nant la qualité, l’importance de la diffusion des nouvelles technologies à l’ensemble des branches, l’intérêt de relations directes entre utilisateurs et producteurs. Selon la problématique développée, la gestion de la contrainte extérieure devrait être pragmatique et diffé­renciée car orientée par rapport à l’objectif essentiel de constitution à terme de nouveaux pôles de compétitivité. On examine enfin les risques de conflit de cette politique industrielle avec la politique macroécono­mique. On souligne ainsi les possibilités d’antagonisme entre compétiti­vité et emploi ‑ tout au moins à moyen terme ‑, entre politique de désin­flation et transfert d’une partie significative du revenu en direction de l’industrie. On montre enfin les effets défavorables sur l’industrie d’une politique de change inadéquate et on plaide en faveur d’une meilleure articulation entre politique industrielle et gestion straté­gique du change. Le travail insiste en conclusion sur la nécessité de définir de nouvelles règles du jeu et de construire progressivement de nouvelles formes d’organisation. L’innovation économique et sociale plus encore que technologique est sans doute au cœur des années quatre-vingt.

 

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