Lecapitalau21esiecle7 (5.3 MiB)
Présentation au séminaire de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales du 21 mai 2014 de l’ouvrage de Thomas Piketty : Le capital au xxie siècle .In The Great Transformation of Japanese Capitalism, Edited by Sébastien Lechevalier (translated by J.A.A. Stockwin), Routledge, London and New Yorkn 2014
Whathavewelearnt7 Contribution to the project “Crises, changes and continuity”
Seminar at International Institute of Social Studies, The Hague, Netherland, 20th February 2014
In Luiz Carlos Bresser-Pereira, Jan Kregel and Leonardo Burlamaqui (Eds) , Routledge, Studies in development economics, 2014, Chap. 5, p. 74-89.
Version française de l’article Asia, laboratorio de los capitalismos… y de las teorías económicas paru en Espagnol dans Economia Teoria y Pratica, n° 40, Enero-Junio 2014
Note de lecture sur l’ouvrage de Thomas Piketty Le capital au xxie siècle, Seuil, septembre 2013, 970 pages, Revue de la régulation, n°14, 2e semestre, Automne 2013.
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Traduction(s) : Capital in the Twenty-First Century: A régulationist view, in Revue de la régulation, n°14, 2e semestre, Automne 2013.
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dans Accounting, Economics and Law: A Convivium, Vol 3, n° 3 « Banking, Finance, and Minshy’s Financial Instability Hypoithesis« , Ed. by Avi-Yonah, Reuven S. / Biondi, Yuri / Sunder, Shyam, p. 93-139.
» Compte tenu de l’actualité des discussions sur le devenir industriel de la France , il peut être éclairant de faire retour sur un article datant de 1982. Il diagnostiquait la plupart des faiblesses structurelles qui se sont manifestées depuis lors par une désindustrialisation marquée en dépit de diverses tentatives de politique industrielle et ou d’innovation alternatives. Quelles leçons tirer de cet écart entre diagnostic et capacité de la politique économique à infléchir une trajectoire nationale peu favorable ? »
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Commentaires d’une présentation de Xavier Ragot intitulée « La France a-t-elle un modèle productif? », séminaire du 24 octobre 2013 Centre Cournot pour la recherche en économie, Paris.
- Ecrit en collaboration avec Michel Aglietta, Publié dans Une politique industrielle pour la France, La documentation Française, Paris 1982, p. 307-348.
- Actes des journées de travail des 15 et 16 Novembre 1982 : Une politique industrielle pour la France.(En collaboration avec Michel Aglietta)
- Pôles de compétitivité, stratégie industrielle et politique économique Couverture Orange CEPREMAP‑CEPII n° 8223, Décembre 1982, 58 p.
Résumé –
Ce travail esquisse une représentation des relations croisées entre situation vis à vis des échanges extérieurs, orientation générale de la politique industrielle et effets sur l’industrie de la politique sociale, économique et financière. Après avoir défini un pôle de compétitivité par les multiples effets d’entraînement qu’il exerce dans l’ensemble du système productif, on montre que les difficultés actuelles de rééquilibre du commerce extérieur français tiennent pour une large part au faible nombre et à la fragilité de ces pôles. De fait la compétitivité globale dépend de façon cruciale de l’ensemble des formes d’organisation propres à chaque pays, qu’elles concernent les relations professionnelles du travail, les relations entre grande industrie et sous‑traitance, le pouvoir d’impulsion de l’Etat sur l’innovation technique et industrielle, la qualité de la formation générale et professionnelle et celle de ses liens avec l’industrie. C’est précisément dans ces divers domaines que le papier suggère des axes stratégiques pour une politique industrielle tenant compte de la gravité de la présente crise. On insiste ainsi tour à tour sur le rôle fondamental de la compétitivité acquise par une suprématie concernant la qualité, l’importance de la diffusion des nouvelles technologies à l’ensemble des branches, l’intérêt de relations directes entre utilisateurs et producteurs. Selon la problématique développée, la gestion de la contrainte extérieure devrait être pragmatique et différenciée car orientée par rapport à l’objectif essentiel de constitution à terme de nouveaux pôles de compétitivité. On examine enfin les risques de conflit de cette politique industrielle avec la politique macroéconomique. On souligne ainsi les possibilités d’antagonisme entre compétitivité et emploi ‑tout au moins à moyen terme‑, entre politique de désinflation et transfert d’une partie significative du revenu en direction de l’industrie. On montre enfin les effets défavorables sur l’industrie d’une politique de change inadéquate et on plaide en faveur d’une meilleure articulation entre politique industrielle et gestion stratégique du change. Le travail insiste en conclusion sur la nécessité de définir de nouvelles règles du jeu et de construire progressivement de nouvelles formes d’organisation. L’innovation économique et sociale plus encore que technologique est sans doute au cœur des années quatre-vingt.