L’économie sociale et solidaire, une utopie réaliste pour le XXIe siècle ?


Présentation pour la sortie de l’ouvrage, Éditions Les petits matins
Dans une courte vidéo, l’auteur présente son livre 📚 »L’économie sociale et solidaire, une utopie réaliste pour le XXIe siècle ? » – Pourquoi s’intéresser à l’économie sociale et solidaire ? – Quels sont les obstacles rencontrés par l’ESS ? – Quelles en sont les grandes forces ?

L’Economie sociale et solidaire. Une utopie réaliste pour le XXIe siècle ?


Collection Mondes en transitions, Les petits matins, Paris, Mars 2023.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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L’Économie sociale et solidaire :
une utopie réaliste pour le XXIe siècle ?
Auteur : Robert Boyer
L’un des pères de la théorie de la régulation propose une
réflexion sur les voies à emprunter pour faire de l’économie
sociale et solidaire une alternative crédible au néolibéralisme.
Un nouvel opus de la collection « Mondes en transitions ».
En librairie le 16 mars 2023
Prix : 14 €
Collection : « Mondes en transitions »
Nombre de pages : 144
ISBN : 978-2-36383-368-6
Le livre
Après trente années de confiance dans les mécanismes de marché, le début de la décennie 2020 semble
marquer le retour de l’État en tant que protecteur des citoyens et assureur des risques systémiques. Est-ce le
début d’une nouvelle époque d’interventionnisme et la répétition d’un mouvement de balancier qui ne cesse
d’osciller entre État et marché, alors que, de longue date, l’économie sociale et solidaire a proposé une
troisième voie ?
Comment expliquer que celle-ci ne se soit pas constituée en une alternative largement discutée dans la
société et la sphère politique ? Pourquoi n’est-elle pas plus présente dans les débats sur ce que pourraient ou
devraient être les régimes socio-économiques post-covid-19 ? Est-il fondé de voir dans la proposition des «
communs globaux », théorisés par Elinor Ostrom, l’expression d’un renouveau de l’ESS ?
Dans une approche comparative croisant théories et analyses historiques, l’économiste Robert Boyer montre
que l’ESS constitue une composante essentielle qui assure la viabilité du couple État-marché. C’est le terreau
de l’innovation sociale et de la démocratie dans l’économie, qui suscitent la formulation de projets de société
en rupture avec le fondamentalisme du marché.
L’auteur
Robert Boyer est économiste, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS),
vice-président du conseil scientifique de l’Institut des Amériques.

Las crisis financieras como conflicto de temporalidades


Revista Encuentros, Universidad Autónoma del Caribe. Vol. 18-3. CAPITALISMOS Y ESTADOS EN AMÉRICA LATINA: NUEVAS APROXIMACIONES

Editores/Coordinadores: Esteban Torres, Juan Pablo Gonnet2020, p. 100-116 (Espagnol)

From Economics as Fiction to Fiction-Led Capitalism


in The fictions of American capitalism : working fictions and the economic novel,  Jacques Henri Coste et Vincent Dusol (Eds),  Livre électronique, Palgrave Macmilan, March 2020, p. 37-68.

 

Entrevista para el Canal del Congreso


Entrevista para el Canal del Congreso, CESOP, el 24 de Enero 2020, habló del desencanto con la democracia, el nuevo orden mundial y la crisis de la política que nos pone ante peligros como el nacionalismo y la xenofobia.

After the crisis: lessons on economic and political paradigms and policies


The pedagogy of economic, political and social crises: Dynamics, construals and lessons, Bob Jessop and Karim Knio (Eds), Routledge: Frontiers of Political Economy, London, New-York, juin 2018, Chapitre 8, p.139-165.

Expectations, Narratives, and Socio-Economic Regimes


Dans Expectations, Narratives, and Socio-Economic Regimes,  Jens Beckert & Richard Bronk2018, Oxford univesity press, Oxford, Chapter 2, pages 39-61.

L’économie comme science sociale. Quelques enseignements de la théorie de la régulation


in Des sciences sociales à LA science sociale. Fondements anti-utilitaristes, Sous la direction de Alain Caillé, Philippe Chanial, Stéphane Dufoix et Frédéric Vandenberghe, 2018, Editions le bord de l’eau, Chap. III, p. 65-81

Au moment où la querelle fait rage entre les sociologues en France, comme il y a un an entre les économistes, il est urgent de rappeler que le mot « sociologie » a longtemps servi à désigner la science sociale en général (économie et philosophie politiques incluses, aussi bien que l’anthropologie, l’histoire ou la géographie) et qu’elle est une chose trop importante pour la confier aux seuls sociologues. Elle est l’affaire de tous les social scientists. À côté des sciences sociales spécialisées, c’est une science sociale généraliste, seule à même de penser le monde dans toute sa complexité, qu’il nous faut maintenant faire advenir et instituer. Une science sociale qu’il est urgent, également, de fonder une bonne fois sur des bases non-utilitaristes et dans une ouverture résolue à toutes les sociologies et à toutes les sciences sociales  du monde entier, et pas seulement à celles qui viennent de l’occident. Replacées dans ce cadre plus général, la plupart des querelles de chapelles se résolvent d’elles-mêmes. Pour le plus grand bien d’un désir partagé de connaître. Qu’un tel objectif soit accessible, c‘est ce dont témoignent la variété et la qualité des auteurs ici réunis, anthropologues, économistes, géographes, historiens, philosophes ou sociologues.

Transformation des capitalismes, nouveaux modes de gestion du travail et subjectivité des salariés


Dans Travail et subjectivité. Perspectives critiques, Daniel Mercure et Marie-Pierre Bourdages-Sylvain (Dir.), Chapitre 1, Collection Sociologie Contemporaine, PUL (Presses Universitaires de Laval), Canada, 4ème trimestre 2017, p. 13-42.

DESCRIPTION

Ce livre porte sur les rapports entre le travail et la subjectivité dans le contexte des nombreuses transformations en cours dans le monde du travail. Il vise à analyser et à critiquer les nouvelles pratiques managériales qui s’emploient à mobiliser la subjectivité au travail. Les auteurs, sociologues, économistes, psychosociologues, psychanalystes et théoriciens de la gestion, présentent d’abord les changements économiques, organisationnels et socioculturels qui président à la mise en forme du capitalisme contemporain. Ensuite, ils examinent et critiquent les nouvelles pratiques managériales qui visent à mobiliser la subjectivité des travailleurs aux fins de la valorisation du capital. Tout au long de l’ouvrage, les effets psychosociologiques de telles pratiques sont analysés de près, de même que les réponses des travailleurs qui revêtent diverses formes d’opposition et de résistance individuelle et collective.

Ont contribué au présent ouvrage : Guy Bellemare, Marie-Pierre Bourdages-Sylvain, Robert Boyer, Jean-François Chanlat, Pierre-Antoine Chardel, Olivier Cousin, Eugène Enriquez, Vincent de Gaulejac, Fabienne Hanique, Danièle Linhart, Danilo Martuccelli, Dominique Méda, Daniel Mercure, Marcelo Otero, Jacques Rhéaume, Christian Thuderoz et Michel Wieviorka.

Economie et sciences sociales : Une alternative à l’impuissance des théories économiques ?


Postface de Robert BOYER, dans Anthropologie économique, Cours au Collège de France, 1992-1993, Pierre Bourdieu, Raison d’agir, Cours et Travaux, Seuil, Paris, p. 293-322.

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