Entrevista realizada com Robert Boyer, do CNRS, pelos professores Lena Lavinas, da UFRJ, e Miguel Bruno, da UERJ, no seminário « O Desenvolvimento no Século XXI ».
dans Manuel d’économie critique, Le Monde Diplomatique, Hors série, 2016, p. 166-167. Toulouse – 15 septembre 2016
Présentation du « Manuel d’économie critique »
Le jeudi 15 septembre, à 20 h 30, salle du Sénéchal, présentation du « Manuel d’économie critique » avec Renaud Lambert et Hélène Richard.
En signant l’échec des théories libérales, la débâcle financière de 2008 aurait pu inciter les gouvernements occidentaux à renouveler leurs politiques économiques. Elle a au contraire resserré le carcan de l’économie néoclassique, dans les chroniques matinales comme dans les manuels scolaires.
Le contre-manuel du Monde diplomatique entend inverser cette logique. Son ambition ? Rendre l’économie accessible au plus grand nombre et en souligner la nature politique. Bref, rappeler que, comme la chose publique, l’économie est l’affaire de tous. Et permettre à chacun de s’en emparer à travers quatre objectifs :
- apporter un éclairage historique et international souvent oublié ;
- introduire les analyses d’écoles de pensée marginalisées dans les universités et privées d’accès aux médias ;
- démystifier les idées reçues qui installent le fatalisme dans les esprits ;
- dégager l’horizon en rappelant que d’autres voies s’ouvrent à nous.
Renaud Lambert et Hélène Richard sont membres de la rédaction du Monde diplomatique ils ont tous deux coordonnés la réalisation du Manuel d’économie critique.
Le Monde diplomatique s’attaque aux idées reçues sur le libre-échange, la finance, le partage des richesses, etc.
Des mécanismes à la portée de tous
À partir des programmes d’économie de première et de terminale
En détail
Il y a urgence : en signant l’échec des théories libérales, la débâcle financière de 2008 aurait pu inciter les gouvernements occidentaux à renouveler leurs politiques économiques. Elle a au contraire resserré le carcan de l’économie néoclassique, dans les chroniques matinales comme dans les manuels scolaires.
Nous avons donc réuni certains des spécialistes de l’économie les plus lucides – chercheurs, professeurs d’université et du secondaire, journalistes – autour des programmes de première et de terminale pour en proposer « notre » traitement. Autour de quatre objectifs : apporter un éclairage historique et international souvent oublié des programmes ; introduire les analyses d’écoles de pensée marginalisées dans les universités et privées d’accès aux médias ; démystifier les idées reçues qui installent le fatalisme dans les esprits ; dégager l’horizon en rappelant que d’autres voies s’ouvrent à nous.
Loin des dogmes, notre manuel invite à remettre l’économie au service de la société.
Lire « L’économie comme on ne vous l’a jamais expliquée » par Renaud Lambert et Hélène Richard dans « Le Monde diplomatique » de septembre 2016
Ont contribué à ce manuel :
Notamment au sommaire :
- Dette publique, faut-il payer ?
- Les grandes écoles de la pensée économique
- Comment fut inventée la carte de crédit
- Flexibilité du travail, l’impasse
- D’où viennent les accords de libre-échange ?
- Qu’est-ce qu’une crise financière ?
- La charité à l’assaut de l’État
- Ces guerres au service du commerce
- Revenu universel, une utopie ?
Disponible en kiosques le 8 septembre 2016
– Format : 21 cm X 28,5 cm
– Nombre de pages: 196
– Livraison sous 3 semaines
Liste des chapitres :
I. Une science comme les autres ?
II. Produire plus, toujours plus !
III. Le pont et la cale
IV. Partage des richesses : espoirs et impasses
V. L’emploi, à quel prix ?
VI. Le marché ou la construction d’une évidence
VII. Mondialisation : la mise en concurrence des peuples
VIII. Monnaie, une énigme sonnante et trébuchante
IX. Dette : le chantage
X. Finance : l’insoutenable promesse
Dans Bertrand Badie et Dominique Vidal (Sous la Direction), Qui gouverne le monde? L’Etat du Monde 2017, Editions La Découverte Paris, p. 69-85, Septembre 2016.
Préface à l’ouvrage edited by Laurence Cossu-Beaumont, Jacques-Henri Coste and Jean-Baptiste Velut (2016): The Crisis and Renewal of American Capitalism: A Civilizational Approach to Modern American Political Economy, Routledge, London and New York, p. xvii-xxii
Théorie de de la régulation et des crises, La Librairie de l’Eco Vendredi 4 décembre 2015, présenté par Emmanuel Lechypre, sur BFM Business.
Grand Repère Manuel, La Découverte, Paris, Octobre 2015
Pourquoi le régime de croissance des trente glorieuses s’est-il enrayé ? Comment expliquer que les innovations financières aient d’abord accéléré la croissance avant de déboucher sur une crise majeure ? L’euro, supposé unifier le vieux continent, ne creuse-t-il pas une fracture Nord-Sud ?
La théorie de la régulation répond à ces questions. Lors de sa création, dans les années 1970, elle a emprunté à Marx l’analyse de la dynamique du capitalisme, à l’école des Annales la nécessité d’une mise en perspective historique longue, aux post-keynésiens les outils de la macroéconomie. Depuis, elle n’a pas cessé de retravailler ses concepts, ses méthodes, et d’étendre son champ d’application. Aujourd’hui, sous l’hypothèse fondatrice du rôle déterminant des institutions et de leur architecture, elle est une économie politique qui explique les régimes de croissance stabilisée et leurs crises, avec une attention particulière à l’articulation de l’économique et du politique.
Cet ouvrage expose les notions centrales de la théorie de la régulation en les situant par rapport aux théories orthodoxes, mais aussi aux différentes alternatives hétérodoxes. Ce manuel d’économie politique, sans équivalent, synthétise plusieurs décennies de travaux d’un réseau international de chercheurs.
A world of contrasted but interdependent inequality regimes: China, United-States and European Union
Review of Political economy, Vol. 27, n° 4, October 2015, p. 481-517.
Abstract:
A number of contemporary paradoxes warrant explanation. First, in China, economic development has reduced poverty but dramatically increased inequalities. Second, the finance-led growth regime of North America has brought about a rupture with the Fordist Golden Age, causing a surge of inequality because of quite specific spill-over effects from the economy to policy. Third, the Eurozone crisis is often perceived as reflecting the limits of welfare states and the ideal of social equality, but some countries continue to exhibit an extended welfare system, moderate inequalities and a dynamic innovation and production system. To explain these paradoxes, this article applies a socio-economic approach based upon the concept of inequality regimes. Conventional interpretations stress the universality of the mechanisms that widen individual inequalities within each nation-state but reduce the hierarchy of national standards of living. This analysis, however, concludes that China, North America and Europe do not follow the same trajectory at all, since they have developed contrasting regimes of inequality that co-evolve and are largely complementary at the global level. This suggests an alternative to the hypothesis of an irreversible globalization of inequality.
Editorial Octubre, Buenos Aires, 2014.
Prefacio: Julio C. Neffa y Demian Panigo,
Traduccion: Irene Brousse, Patricia Brousse y Julio C. Neffa.
La desigualdad es el tema de la hora. Parece haber dejado de ser algo que solo interesaba a sociólogos y cientistas políticos, y en los últimos tiempos irrumpió en el gran escenario de la mano de tres hechos relevantes: el discurso de Barack Obama sobre el Estado de la Unión en 2013; la conferencia pronunciada en octubre de 2014 por Janet Yellen, la presidenta del Sistema de la Reserva Federal; y la aparición del libro de Thomas Piketty, El capital en el siglo XXI, ya convertido en un best seller a nivel mundial.
Para Robert Boyer, quizás el principal animador de la escuela de la regulación, el enfoque de Piketty es extremadamente rico pero está lejos de ser convincente. Y en Los mundos de la desigualdad demuestra que no está a la altura del análisis histórico de largo plazo que realiza, que no es evidente que ese mecanismo genérico explique la configuración de las economías basadas en un compromiso industrialista y, finalmente, que la solución que propone no es realista.
Según el autor, la cuestión de las desigualdades debe partir de la especificidad del contexto nacional en un período histórico. Y por lo tanto abre un espacio para la acción política, creadora de modos de desarrollo contrastados. A pesar de la mundialización y de una interdependencia creciente de las economías nacionales, lo que Boyer nos viene a decir es que la profundización de las desigualdades no tiene por qué ser un destino ineludible.
Editorial Octubre, Buenos Aires, 2014.
Prefacio: Julio C. Neffa y Demian Panigo,
Traduccion: Irene Brousse, Patricia Brousse y Julio C. Neffa.
La desigualdad es el tema de la hora. Parece haber dejado de ser algo que solo interesaba a sociólogos y cientistas políticos, y en los últimos tiempos irrumpió en el gran escenario de la mano de tres hechos relevantes: el discurso de Barack Obama sobre el Estado de la Unión en 2013; la conferencia pronunciada en octubre de 2014 por Janet Yellen, la presidenta del Sistema de la Reserva Federal; y la aparición del libro de Thomas Piketty, El capital en el siglo XXI, ya convertido en un best seller a nivel mundial.
Para Robert Boyer, quizás el principal animador de la escuela de la regulación, el enfoque de Piketty es extremadamente rico pero está lejos de ser convincente. Y en Los mundos de la desigualdad demuestra que no está a la altura del análisis histórico de largo plazo que realiza, que no es evidente que ese mecanismo genérico explique la configuración de las economías basadas en un compromiso industrialista y, finalmente, que la solución que propone no es realista.
Según el autor, la cuestión de las desigualdades debe partir de la especificidad del contexto nacional en un período histórico. Y por lo tanto abre un espacio para la acción política, creadora de modos de desarrollo contrastados. A pesar de la mundialización y de una interdependencia creciente de las economías nacionales, lo que Boyer nos viene a decir es que la profundización de las desigualdades no tiene por qué ser un destino ineludible.