Una geopolitica regulationiste del mundo contemporaneo


SeminarioUniversidad Nacional de Moreno, 2-3 de Mayo 2024

La UNM recibió la visita de Robert Boyer

El pasado 2 y 3 de mayo la UNM contó con la presencia de Robert Boyer, profesor y economista francés, quien dictó el seminario “Una geopolítica regulacionista del mundo contemporáneo”. 

Boyer es una figura destacada en el mundo por sus trabajos sobre la teoría de la regulación y las crisis económicas mundiales. Es egresado de la École des Ponts, Paris Tech, y actualmente se desempeña como investigador asociado en el Institut des Amériques. Además, fue director de investigaciones en el Centro Nacional de Investigación Científica y de estudios de la École des Hautes Études en Sciences Sociales y es uno de los principales impulsores de la llamada escuela de la regulación.

Los encuentros tuvieron como objetivo analizar la crisis actual y los nuevos países industriales desde una perspectiva regulacionista, caracterizando la geopolítica actual en relación a los roles de las distintas economías mundiales.

Los ejes temáticos del seminario, organizado por el Departamento de Ciencias Económicas y Jurídicas en conjunto con el Centro de Estudios para el Desarrollo Territorial y el Centro de Estudios de Gobierno y Políticas Públicas, fueron “La crisis contemporánea desde la teoría de la regulación” y “China: crisis y perspectivas”. 

En el marco de este evento, participaron Sylvie de Maussion (Cooperación Universitaria) y Enrique Sanchez-Albarracin (Cooperación científica y tecnológica), funcionarios de la Embajada de Francia en Argentina. Durante la exposición, comentaron las acciones que realiza la Embajada en cuanto a Educación Superior, Ciencia, Tecnología e Innovación, a través de diferentes programas existentes, donde la UNM participa activamente desarrollando sus acciones de internacionalización.

Por último, en el cierre del seminario, Boyer recibió de parte del Departamento de Ciencias Económicas y Jurídicas el título de « Profesor visitante UNM », aprobado por el Consejo Superior de nuestra casa.

Compartimos la entrevista:
https://www.youtube.com/watch?v=xyz9GSevwCc

La lutte contre l’inflation appelle l’innovation, et non un retour à l’orthodoxie


Journal Le Monde, Chronique « Idées »,  Jeudi 7 juillet 2022, p. 26.

Tribune « Débats-Economie »

L’Ecole de la régulation, plus que jamais d’actualité (1/3) : entretien avec Robert Boyer


Entretien entre Robert Boyer et Easynomic, 29 novembre 2021.

El covid-19 y las transformaciones sociales y geopolíticas: revelacion y aceleracion


Seminario Permanente, Universidad de Cordoba, Argentine, 19 de Octubre 2021

Une discipline sans réflexivité peut-elle être une science ? Épistémologie de l’économie


Collection libre cours, Editions de la Sorbonne, Paris, Novembre 2021

Description

La crise financière en 2008, puis la pandémie de 2020 ont mis au jour la fragilité des acquis de la discipline économique. C’est l’organisation même de la profession qui est en question, car elle a induit faiblesse méthodologique et absence de réflexivité épistémologique. La recherche en économie est ainsi passée d’une quête des fondements théoriques à une myriade d’analyses empiriques, mobilisant les avancées des techniques statistiques et de vastes bases de données. L’institutionnalisation de plus en plus poussée de la profession est porteuse d’incitations qui livrent de remarquables professionnels, spécialistes de la modélisation et de l’analyse statistique, mais peu de chercheurs capables de conceptualiser à nouveau les bases de la discipline. À la lumière d’Émile Durkheim, cette floraison témoigne d’une anomie dans la division du travail chez les économistes. Aussi, d’éminents titulaires du prix d’économie en l’honneur de Nobel ont-ils plaidé pour un retour réflexif sur les conséquences de la hiérarchie des revues, des procédures de recrutement et de la délégation à la bibliométrie du pilotage des orientations stratégiques de la profession. Où sont les agora qui permettraient une confrontation large, rigoureuse et permanente entre programmes de recherche et théories ? Leur création pourrait être le terreau d’une bifurcation de la discipline économique, en particulier de sa réinsertion tant dans les sciences de la nature que dans celles de la société.

 

Geopolítica, nuevos escenarios América Latina y pugnas por la hegemonía global


ROBERT BOYER en direct à Nacional  Tv Perú   #ENTREVISTA 30 juillet 2021

destacado economista y académico representante de la escuela de la regulación

La transformation des Etats-Unis à la lumière des hydrocarbures non conventionnels


VisioConférence : « Perspectives transaméricaines », Hydrocarbures non conventionnels dans les Amériques : une nouvelle donne énergétique face à la crise globale, Institut des Amériques / ENS, 12 janvier 2021

Rien à voir avec les crises du capitalisme


L’Histoire , n° 475, Septembre 2020.

Pour Robert Boyer, nous ne vivons pas la répétition d’une grande crise du capitalisme comme en 1929, mais une mise à l’épreuve de la capacité des États à répondre à la demande de sécurité sanitaire, économique, et finalement écologique, des citoyens.

L’Histoire : En quoi la crise que nous vivons aujourd’hui se distingue-t-elle des crises du passé ?

Robert Boyer : La grande nouveauté, c’est que la situation actuelle n’est pas le produit des mécanismes internes au capitalisme comme ce fut le cas en 1929, 1973 ou 2008. En 1929, la crise surgit des contradictions d’un régime d’accumulation caractérisé par une production de masse sans consommation de masse. D’où une chute abyssale de la production, avec déflation et paupérisation de la population. En 1973, c’est le modèle fordiste, fondé sur la conjonction d’une production de masse et d’une consommation de masse, qui s’enraye : à partir de 1967, les États-Unis sont touchés par une accélération de l’inflation, une stagnation de la productivité et, par contrecoup, une tension sur les salaires et un décrochage du statut du dollar. Contrairement à 1929, la demande est bien présente, mais c’est la production qui n’arrive pas à suivre. Le …

Les capitalismes à l’épreuve de la pandémie


Editions la découverte, Paris, 1er Octobre 2020.

Annexes : Graphiques, figures et tableaux complémentaires à l’ouvrage, Présentation, Introduction, Chapitre 1, Chapitre 2, Chapitre 3, Chapitre 4, Chapitre 5, Chapitre 6, Chapitre 7, Chapitre 8, Chapitre 9, Conclusion.

Depuis le début de la crise mondiale de la covid-19, les questionnements sur l’avenir des capitalismes se sont multipliés. Et nombre de voix se sont élevées pour que les « jours d’après » ne soient plus jamais comme « ceux d’avant ». Dans le court terme, les pronostics étaient confrontés à une incertitude radicale, invitant à la prudence : il faudra du temps pour démêler l’écheveau des responsabilités et construire d’éventuelles alternatives.
D’où l’importance de comprendre les ressorts de la crise. Comme l’a montré le célèbre 18 Brumaire de Louis Bonaparte de Marx (1852), les meilleures analyses « à chaud » sont le fait d’auteurs ayant une vision de la dynamique du système sur un horizon long. C’est pourquoi Robert Boyer, contributeur majeur de l’École de la régulation – qui étudie l’économie comme partie intégrante de sociétés traversées par l’histoire –, est bien placé pour relever ce défi. Lors de crises précédentes, il a démontré la valeur explicative de cette approche, qui prend en compte à la fois les inerties tendant à la reproduction du système et les forces impulsant sa transformation : l’issue n’est pas écrite à l’avance et plus longtemps durent les crises, plus le retour à la situation antérieure devient improbable.
Dans cet essai, l’auteur donne à comprendre les processus déclenchés en 2020 et éclaire sur le champ des possibles. La dislocation des relations internationales, l’éclatement de la zone euro, la déstabilisation de l’État social, la montée des populismes ne sont pas improbables. Mais n’est pas non plus exclue une grande bifurcation vers un nouveau modèle construit sur la complémentarité entre éducation, formation, santé et culture, qui répondrait à la demande de solidarité des citoyens et aux exigences de la transition écologique.

Le Coronavirus, analyseur de l’économie et de la société états-unienne


Participation au blog sur le Covid 19, Institut des Amériques, 11 avril 2020

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