Parution de l’ouvrage L’Union européenne : Innover ou disparaître, Editions Garnier, Paris, Collection Bibliothèque de l’économiste, n° 62, Série : 1, n° 40
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Seminario, Universidad Nacional de Moreno, 2-3 de Mayo 2024
La UNM recibió la visita de Robert Boyer
El pasado 2 y 3 de mayo la UNM contó con la presencia de Robert Boyer, profesor y economista francés, quien dictó el seminario “Una geopolítica regulacionista del mundo contemporáneo”.
Boyer es una figura destacada en el mundo por sus trabajos sobre la teoría de la regulación y las crisis económicas mundiales. Es egresado de la École des Ponts, Paris Tech, y actualmente se desempeña como investigador asociado en el Institut des Amériques. Además, fue director de investigaciones en el Centro Nacional de Investigación Científica y de estudios de la École des Hautes Études en Sciences Sociales y es uno de los principales impulsores de la llamada escuela de la regulación.
Los encuentros tuvieron como objetivo analizar la crisis actual y los nuevos países industriales desde una perspectiva regulacionista, caracterizando la geopolítica actual en relación a los roles de las distintas economías mundiales.
Los ejes temáticos del seminario, organizado por el Departamento de Ciencias Económicas y Jurídicas en conjunto con el Centro de Estudios para el Desarrollo Territorial y el Centro de Estudios de Gobierno y Políticas Públicas, fueron “La crisis contemporánea desde la teoría de la regulación” y “China: crisis y perspectivas”.
En el marco de este evento, participaron Sylvie de Maussion (Cooperación Universitaria) y Enrique Sanchez-Albarracin (Cooperación científica y tecnológica), funcionarios de la Embajada de Francia en Argentina. Durante la exposición, comentaron las acciones que realiza la Embajada en cuanto a Educación Superior, Ciencia, Tecnología e Innovación, a través de diferentes programas existentes, donde la UNM participa activamente desarrollando sus acciones de internacionalización.
Por último, en el cierre del seminario, Boyer recibió de parte del Departamento de Ciencias Económicas y Jurídicas el título de « Profesor visitante UNM », aprobado por el Consejo Superior de nuestra casa.
Compartimos la entrevista:
https://www.youtube.com/watch?v=xyz9GSevwCc
Vidéo réalisée en partenariat avec le Printemps de l’économie 2024 « Quelle Europe dans un monde fragmenté ? »
Les promesses non tenues, Canal Xerfi, La revue audiovisuelle sur le monde de l’économie, la stratégie et le management des entreprises, 18 avril 2024
Entretien entre Robert Boyer et Easynomic, 29 novembre 2021.
Collection libre cours, Editions de la Sorbonne, Paris, Novembre 2021
Description
La crise financière en 2008, puis la pandémie de 2020 ont mis au jour la fragilité des acquis de la discipline économique. C’est l’organisation même de la profession qui est en question, car elle a induit faiblesse méthodologique et absence de réflexivité épistémologique. La recherche en économie est ainsi passée d’une quête des fondements théoriques à une myriade d’analyses empiriques, mobilisant les avancées des techniques statistiques et de vastes bases de données. L’institutionnalisation de plus en plus poussée de la profession est porteuse d’incitations qui livrent de remarquables professionnels, spécialistes de la modélisation et de l’analyse statistique, mais peu de chercheurs capables de conceptualiser à nouveau les bases de la discipline. À la lumière d’Émile Durkheim, cette floraison témoigne d’une anomie dans la division du travail chez les économistes. Aussi, d’éminents titulaires du prix d’économie en l’honneur de Nobel ont-ils plaidé pour un retour réflexif sur les conséquences de la hiérarchie des revues, des procédures de recrutement et de la délégation à la bibliométrie du pilotage des orientations stratégiques de la profession. Où sont les agora qui permettraient une confrontation large, rigoureuse et permanente entre programmes de recherche et théories ? Leur création pourrait être le terreau d’une bifurcation de la discipline économique, en particulier de sa réinsertion tant dans les sciences de la nature que dans celles de la société.
VisioConférence : « Perspectives transaméricaines », Hydrocarbures non conventionnels dans les Amériques : une nouvelle donne énergétique face à la crise globale, Institut des Amériques / ENS, 12 janvier 2021
L’Histoire , n° 475, Septembre 2020.
Pour Robert Boyer, nous ne vivons pas la répétition d’une grande crise du capitalisme comme en 1929, mais une mise à l’épreuve de la capacité des États à répondre à la demande de sécurité sanitaire, économique, et finalement écologique, des citoyens.
L’Histoire : En quoi la crise que nous vivons aujourd’hui se distingue-t-elle des crises du passé ?
Robert Boyer : La grande nouveauté, c’est que la situation actuelle n’est pas le produit des mécanismes internes au capitalisme comme ce fut le cas en 1929, 1973 ou 2008. En 1929, la crise surgit des contradictions d’un régime d’accumulation caractérisé par une production de masse sans consommation de masse. D’où une chute abyssale de la production, avec déflation et paupérisation de la population. En 1973, c’est le modèle fordiste, fondé sur la conjonction d’une production de masse et d’une consommation de masse, qui s’enraye : à partir de 1967, les États-Unis sont touchés par une accélération de l’inflation, une stagnation de la productivité et, par contrecoup, une tension sur les salaires et un décrochage du statut du dollar. Contrairement à 1929, la demande est bien présente, mais c’est la production qui n’arrive pas à suivre. Le …