Review of Political Economy, January 2016, Vol 28 (1), p. 1-22.
dans Pierre Berthelier, Bourges. A l’ombre de Paris (Pouvoir, Economie et Société de la Grande Peste à la Révolution) – 1350-1795, L’Harmattan, Paris, Avril 2016, p. 7-16, Préface.
Préface à l’ouvrage edited by Laurence Cossu-Beaumont, Jacques-Henri Coste and Jean-Baptiste Velut (2016): The Crisis and Renewal of American Capitalism: A Civilizational Approach to Modern American Political Economy, Routledge, London and New York, p. xvii-xxii
Cet ouvrage qui résulte d’un travail collaboratif et de plus de vingt ans de recherche. Ce livre sort en français en 2015* afin de comprendre les différentes formes de capitalismes asiatiques. Les spécificités de chacun des capitalismes d’Asie sont expliquées grâce à la théorie de la régulation. De la Chine au Japon en passant par la Corée, la seule façon de comprendre chacun de ces modèles capitalistiques est d’en analyser les moments de crise, de rupture (selon la théorie de la régulation).
Pour la Chine une attention particulière est portée à la difficulté à rendre opérationnelle au niveau local la politique économique concurrentielle mise en œuvre par l’État central.
Pour en parler dans nos studios, Robert Boyer, co-auteur de ce livre, ancien directeur de recherche au CNRS et chef de file de la Théorie de la régulation en France. Un ouvrage qui s’adresse plutôt aux économistes et aux chercheurs mais que les néophytes pourront également apprécier grâce à cet échange « radiophonique ».
* éditions Presses Universitaires de Rennes
Théorie de de la régulation et des crises, La Librairie de l’Eco Vendredi 4 décembre 2015, présenté par Emmanuel Lechypre, sur BFM Business.
Revista de Trabajo – Nueva Epoca, Ano 11, n° 13, Ministerio de Trabajo, Empleo y Seguridad Social, Buenos Aires (Argentina) 2015, p. 91-110.
Grand Repère Manuel, La Découverte, Paris, Octobre 2015
Pourquoi le régime de croissance des trente glorieuses s’est-il enrayé ? Comment expliquer que les innovations financières aient d’abord accéléré la croissance avant de déboucher sur une crise majeure ? L’euro, supposé unifier le vieux continent, ne creuse-t-il pas une fracture Nord-Sud ?
La théorie de la régulation répond à ces questions. Lors de sa création, dans les années 1970, elle a emprunté à Marx l’analyse de la dynamique du capitalisme, à l’école des Annales la nécessité d’une mise en perspective historique longue, aux post-keynésiens les outils de la macroéconomie. Depuis, elle n’a pas cessé de retravailler ses concepts, ses méthodes, et d’étendre son champ d’application. Aujourd’hui, sous l’hypothèse fondatrice du rôle déterminant des institutions et de leur architecture, elle est une économie politique qui explique les régimes de croissance stabilisée et leurs crises, avec une attention particulière à l’articulation de l’économique et du politique.
Cet ouvrage expose les notions centrales de la théorie de la régulation en les situant par rapport aux théories orthodoxes, mais aussi aux différentes alternatives hétérodoxes. Ce manuel d’économie politique, sans équivalent, synthétise plusieurs décennies de travaux d’un réseau international de chercheurs.
Présentation au JECO 2015 Théâtre des Célestins (REPLAY) (2015... pour Les journées de l’économie le 15 Octobre 2015
Interview France Culture, les Matins de l’économie, le 13 octobre 2015
A world of contrasted but interdependent inequality regimes: China, United-States and European Union
Review of Political economy, Vol. 27, n° 4, October 2015, p. 481-517.
Abstract:
A number of contemporary paradoxes warrant explanation. First, in China, economic development has reduced poverty but dramatically increased inequalities. Second, the finance-led growth regime of North America has brought about a rupture with the Fordist Golden Age, causing a surge of inequality because of quite specific spill-over effects from the economy to policy. Third, the Eurozone crisis is often perceived as reflecting the limits of welfare states and the ideal of social equality, but some countries continue to exhibit an extended welfare system, moderate inequalities and a dynamic innovation and production system. To explain these paradoxes, this article applies a socio-economic approach based upon the concept of inequality regimes. Conventional interpretations stress the universality of the mechanisms that widen individual inequalities within each nation-state but reduce the hierarchy of national standards of living. This analysis, however, concludes that China, North America and Europe do not follow the same trajectory at all, since they have developed contrasting regimes of inequality that co-evolve and are largely complementary at the global level. This suggests an alternative to the hypothesis of an irreversible globalization of inequality.